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Pour démarrer leur activité, les entrepreneurs ont souvent tendance à se tourner vers la SAS (Société par Actions Simplifiée) ou la SASU. Ces statuts juridiques offrent une certaine liberté aux chefs d’entreprise. Cependant, bien que leurs formalités de création soient presque identiques, elles ont quelques points de dissemblance. Alors, faut-il choisir la SAS ou plutôt la SASU lorsqu’on lance son activité ? On en parle dans cet article.
La SAS et la SASU : définition et avantages
La Société par Actions Simplifiée est un statut juridique qui permet à une entreprise d’être à la fois une société de personnes et une société de capitaux. Les entrepreneurs qui le choisissent bénéficient d’une grande liberté dans la gestion interne de leur entreprise et sont couverts comme des salariés. Il est recommandé de privilégier la création d’une SAS si vous êtes porteur d’un projet à fort potentiel de développement. Les startups innovantes peuvent également en tirer pleinement profit. Les formalités d’inscription à ce statut sont plus ou moins simples. Cependant, la rédaction des statuts peut s’avérer difficile si vous ne vous y connaissez pas.
Pour ce qui est de la SASU, c’est une forme unipersonnelle de la SAS. Elle est plus adaptée aux freelances et aux entrepreneurs qui souhaitent exercer seuls leur activité professionnelle. Créée en 1999, la SASU est l’une des formes d’entreprise les plus récentes.
Les différences entre les deux statuts
Les différences entre la SAS et la SASU portent sur les points suivants :
- Le nombre minimal d’associés ;
- Les modalités de prise de décisions ;
- La finance…
Le nombre de collaborateurs
Durant les processus de création d’entreprises, ceux qui choisissent la SAS comme statut juridique ont l’obligation d’avoir un ou plusieurs collaborateurs. Autrement dit, le nombre d’actionnaires requis pour la création d’une SAS est d’au moins deux. Pour cette raison, l’établissement d’un pacte d’associés est obligatoire.
À l’opposé, la création d’une SASU ne requiert pas forcément des collaborateurs.
Les modalités de prise de décision
Puisque la société par actions simplifiée est gérée par plusieurs personnes, les décisions importantes pour l’entreprise ne doivent pas être prises de façon unilatérale. Elles doivent respecter un processus collectif bien défini. Généralement, ces décisions sont débattues lors des assemblées générales.
Cependant, lorsqu’il n’y a qu’un seul actionnaire (cas de la SASU), les décisions sont prises unilatéralement : on parle de Décision de l’Associé Unique (DAU). Ce dernier n’est pas contraint d’établir un procès-verbal d’assemblée générale pour les décisions qu’il prend.
Les différences en matière de finances
L’approbation des comptes après l’exercice d’une année est une étape importante pour une entreprise. Elle permet de savoir à quel point l’entreprise a évolué et de définir les nouveaux objectifs à atteindre. Dans le cas d’une SAS, une procédure de validation des comptes par les actionnaires est nécessaire. Sur la base d’un rapport de gestion, ils doivent évaluer les performances du président durant l’exercice écoulé.
En revanche, la validation des comptes d’une SASU se fait par l’actionnaire unique. L’établissement d’un rapport de gestion n’est pas obligatoire pour la SASU sauf si elle remplit deux de ces conditions :
- Nombre de salariés supérieur à 50 ;
- Chiffre d’affaires hors taxes supérieur à 12 millions d’euros ;
- Bilan de plus de 6 millions d’euros.
La SASU permet à l’entrepreneur de gérer seul son entreprise tout en ayant une responsabilité juridique limitée. La SAS quant à elle nécessite au moins deux associés et est caractérisée par une grande liberté dans le fonctionnement. Chaque actionnaire a une responsabilité au prorata du montant de son apport.
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Aujourd’hui, j’aime mettre à profit mes compétences et mon passé d’Ingénieur patrimonial pour apporter de la pédagogie à un domaine qui en souffre cruellement. Car la gestion de patrimoine, c’est avant tout une relation de confiance entre le client et son conseil !